Play boy - Constance Debré
Quatrième de couverture :
Ce qui m'a attiré en premier lieu, c'est la photo : une femme garçonne puis, le nom de l'auteur. Malgré la quatrième de couverture qui se veut acrocheuse et provocatrice à l‘envi, j‘ai décidé de passer outre et d’assumer mon côté voyeur histoire de pouvoir me faire mon propre jugement. C’est donc l’esprit libre et ouvert à toutes émotions que je l’ai lu.
Ma curiosité a été quelque peu déçue par le style. Phrases courtes, volontairement crues, le ton est donné. Ce livre n’a pas d’histoire ou plutôt si, celle d’un changement de vie, celui de l’auteure, avocate, descendante d’une famille de grands bourgeois, comptant dans ses rangs d’anciens membres de la 5ème République et avec qui elle semble vouloir régler ses comptes.
Constance Debré, se livre avec un détachement peu commun, sur sa vie de femme, et surtout sur sa décision d’assumer ce qu’elle a toujours su : être une lesbienne, qui par convention s’est mariée, a fait carrière, a eu un enfant, et qui fait tout voler en éclats par ennui ? Ras-le-bol ?
Consciente d’être née dans une famille riche, elle reste lucide sur les failles de celle-ci : père drogué, mère évanescente, mais également sur les privilèges et l'arrogance que procurent l’argent.
Mais abordons l’autre sujet du livre : les conquêtes féminines de l’auteur, qu‘elle nous relate froidement, sans réelle émotion, pour ces femmes qui attendent qu’elle se conduise en don juan, et qu’elle m'éprise, ne voyant que leurs défauts qu’ils soient morales ou physiques. Constance Debré se conduit en « goujat », et non en play boy, et adopte tous les codes du « faux mec » en cumulant vulgarité, langage obscène, tatouages à profusion, attitudes et vestiaire masculin.
Je n’ai pas apprécié ce livre. En fait, je n’aime pas les femmes qui se croient obligées d'avoir des comportements masculins, surtout les mauvais, pour exister...!