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Dobro Pojalovat - Littérature LGBT
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31 décembre 2020

Love Me Tender - Constance Debré

Love-Me-Tender

Quatrième de couverture :

Je ne vois pas pourquoi l'amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s'aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s'en foutre, une fois pour toutes, de l'amou"

Constance Debré poursuit sa quête entamée avec Play Boy, celle du sens, de la vie juste, de la vie bonne. Après la question de l'identité se pose la question de l'autre et de l'amour sous toutes ses formes, de l'amour maternel aux variations amoureuses. Faut-il, pour être libre, accueillir tout ce qui nous arrive ? Faut-il tout embrasser, jusqu'à nos propres défaites ? Peut-on renverser le chagrin ?

 

Editions : Flammarion : ISBN : 9 782081 471733 - Broché : 188 pages  -  Parution - Janvier 2020 - Prix : 18 €

 

Mon avis : ChezVolodia

Hum, rien à faire, j'ai toujours des difficultés avec l'écriture de cette auteure. Non seulement par son style, mais par le langage employé qui je subodore n'est pas le sien habituellement. Les phrases sont courtes, directes dans leur expression, limitées en vocabulaire. la plupart du temps. Il semble que ce soit une marque de fabrique. Quelques expressions en anglais, par imitation de Didier Lestrade, grossières par mimétisme avec Dustan ? bref pas ma tasse de thé.

Dans ce livre que je trouve un peu meilleur quoi que tout juste avec le précédent (Play Boy), Constance Debré revient sur son choix de changer de vie, ce qui pour elle implique de tout plaquer : carrière, époux, aisance matérielle afin de coller à la réalité du personnage qu'elle se veut donner : une lesbienne jouant sur le terrain des hommes, avec une mentalité de pseudos gays (oui enfin ce qu'elle croit) libérés tant sexuellement qu'émotionnellement. Une "gouinasse" tatouée, à la mode des faux mecs, squattant à droite à gauche aux hasards des disponibilités d'amies ou d'amantes, se vautrant dans le lit de femmes qu'elle méprise et utilise selon ses envies et son bon vouloir. Nous abreuvant de ses conquêtes et de séances de "baise" (dénominatif dont elle use et abuse) sans vergogne.

Bien que son amour de mère pour son fils Paul soit indéniable, elle l'a en partie perdu pendant deux ans, puis définitivement par la violence de ses choix. Quant à son époux, bien qu'il soit particulièrement difficile et délicat d'essayer de comprendre ce qui se passe dans un couple, nous n'avons que sa version des faits et les mesures de rétortions employées pour se venger d'une épouse qui l'a abandonnée tout en revendiquant une identité et une liberté sexuelle que peu d'hommes seraient enclins à supporter à défaut d'accepter, sont non seulement cruelles et mesquines.

Je confirme donc par ce dernier livre lu, que je n'apprécie pas cette auteure, que ce soit dans ce qu'elle revendique et dans sa manière de l'exprimer.

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Commentaires
A
merci, bonne année à vous aussi 🙂<br /> <br /> Moi j'agis plutôt au coup de cœur. Si spontanément j'aime le livre d'un auteur, j'en rachète d'autres. Si, au contraire, le style me rebute dès le début, je laisse tomber. C'est parfois un comportement peu sévère, mais j'ai du mal à lire plusieurs ouvrages de quelqu'un dont je n'aime pas le style sous peine de me mettre dans la tête des idées ou émotions qui me mettent mal à l'aise. Pas facile d'etre chroniqueur littéraire, hein 😉
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C
Dobrie Dien Alexchore<br /> <br /> C'est un principe, je lis toujours deux ou trois ouvrages d'un auteur pour être sur de mon ressenti. Un première impression peut être faussée pour diverses raisons, la lecture d'un deuxième ouvrage peut servir à conforter une opinion.<br /> <br /> Bonne année à vous
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A
c'est dommage de se forcer à lire un livre si on n'accroche pas du tout au style de l'auteur. Vu le résumé que vous en faîtes, j'avoue que ça ne me donne pas envie de le lire. Etre ecrivain ne signifie pas forcément avoir une délicatesse psychologique. Je ne lis jamais d'ouvrages lesbiens, ça peut sembler discriminatoire, mais moi non plus je n'aime pas la mentalité de certaines lesbiennes qui sont aussi violentes et sales que certains pourris de mecs. Moi qui ai écrit un livre sur la transidentité (pas encore publié), j'avoue avoir peur qu'on voit dans mon écriture une caricature, du coup j'essaye de mettre en avant l'humanité plutôt que le communautarisme. En tant que lecteur, je déteste les livres "préfabriqués" qui vendent l'homosexualité comme du chewing gum. bonne journée
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Dobro Pojalovat - Littérature LGBT
  • Vous trouverez dans cette partie du blog les livres Gays, Lesbiens, et Trans qui ont été lus et vus par mon compagnon et moi-même, ainsi que nos impressions qui valent ce qu'elles valent étant amateurs de bouquins et non critiques littéraires
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